Sortie Jogging du grand Schtroumph

*Sylvia elle même faisait son entrainement, elle volait autour du stade de quidditch, elle avait besoin de se défouler, la veille elle avait vu le père de ses enfants et tout son passé lui était revenu en pleine tronche et du coup Syl avait la tête bien embrouillée, la seule chose qui la calmait c'était de jouer, de se défouler ainsi. Elle sortit les cognards et les frappa avec rage les envoyant bouler n'importe ou. Un d'entre eux frola le nouveau directeur, mais elle ne le vit pas*

*Il allait saluer Sylvia d'un mouvement de la main, mais à la place un cognard vint en sa direction. Surpris, il s'écarta au dernier moment, et décida de shouter dedans avec un plaisir non dissimulé (il adorait faire des trucs comme ça, sans queue ni tête) sauf qu'un cognard n'est pas un ballon de foot et il se fit trèèèèès mal. Il poussa un petit cri de douleur mais le cognard repartit néanmoins vers Sylvia, à grande vitesse.
En boitant, il alla s'asseoir sur un banc et retira sa chaussure*

*Sylvia était sur les nerfs, oui et dans ces cas la, ses pouvoirs étaient un peu incontrolables. Donc quand elle entend le sifflement du cognard qui fonce sur elle, elle se retourne vivement et le renvoie bouler sur son adversaire, un peu trop rapidement, car celui ci fonça comme un boulet de canon sur Alexis. Heureusement pour lui, il s'attaqua aux banc en pierre sur lequel le directeur était assis et explosa en mille morceaux. Elle accourut vers lui ne sachant pas qui c'était encore*

Pardon! Je suis profondement désolée!

*Distrait, il était en train de soigner la fracture qu'il venait de se faire au pied quand il entendit un sifflement loitain devenir de ... moins en moins lointain. Et alors qu'il ne s'y attendait pas...POUFff ! Le banc vola en éclat et il fut recouvert de morceau de bois. A côté de lui, le cognard renvoyé fumait encore. Quand il entendit la voix de Sylvia qui s'excusait, il tentait de calmer son coeur qui battait à tout rompre puis afficha soudainement un visage serein (mais à l'intérieur de lui, c'était le feu)*

- Ne t'excuse-pas, tout va bien !

*Et il fit un grannnd sourire*

*elle reste bête en voyant son interlocuteur, Alexis lui même, pas terrible d'agresser son nouveau directeur*

Oh par la barbe de Merlin, excuse moi! Je n'ai vraiment pas fait attention, je ne voulais blesser personne, surtout pas toi!

*elle vient lui tendre sa main pour l'aider à se relever*

rien de cassé?

- Je m'attendais à des attentats de la part de beaucoup de monde mais sûrement pas de toi !

*Il dit ça avec le plus grand sérieux avant d'éclater de rire*

- J'ai eu très peur mais rien ne plus. Je m'en sors avec une petite fracture. Dûe à moi-même. Je te rassure donc, je vais bien !

*Il fixa son amie droit dans les yeux et ne lâcha pas le regard*

- Par contre toi...Ca ne semble pas aller. Tu as ta tête des mauvais jours, l'énergie des moments de colère...Ca sent l'agressivité à plein nez.

*elle connaissait l'humour particulier d'Alexis, a sa reflexion elle lui adressa un leger sourire*

ton intégration ne se fait pas facilement?

*elle fronce les sourcils*

une fracture? Tu veux que je la répare?

*en attendant elle remit le banc a sa forme originelle et s'assit dessus en faisant la moue*

ce n'est pas une très bonne journée en effet, mais ça me passera tu me connais ca ne dure jamais bien longtemps avec moi!

*Il haussa les épaules. Son intégration était difficile, c'était le moins qu'on puisse dire. Convaincre l'ordre du phoenix avait déjà été une calamité à la mort de Dumbledore, mais les membres n'avaient pas le choix : pour survivre, il fallait serrer les coudes. En revanche, maintenant que la paix était revenue, et qu'il n'avait pas affaire à une bande de sorcier soudé, mais à un ensemble étendu de sorcier, c'était une autre paire de manche. Et il comptait très peu d'alliés derrière lui, face aux employés du Ministère, et surtout aux parents d'élève. Mais il s'en fichait (presque totalement); il continuerait malgré les critiques. Car seules comptaient les critiques de ses proches. Les autres lui passaient par dessus*

- Je me fiche bien d'être accepté; et pour ma cheville, c'est vrai que je suis médecin et que je peux me guérir moi même, mais...à l'idée que tu me masses le pied, je veux bien jouer les grands blessés.

*Il échappa un petit gloussement puis continua*

- Je me doute bien que tu vas te reveler de ça, mais ne veux-tu donc pas te confier à ton Alexis chéri ?

*elle se doutait que ce n'était pas facile pour lui. A chaque fois il devait faire ses preuves et ses manières bien singulières ne plaisaient pas à tout le monde, bien au contraire*

T'inquiètes, ca viendra... avec le temps!

*Elle se baisse et tend sa baguette vers sa cheville*

Montres moi cette vilaine blessure.

*Elle tique légerement*

Ce n'est pas une chose qui ne va pas te ravir, je penses même que tu préfères ne rien savoir!

*Il aimait bien Sylvia. Il avait senti de l'amour pour elle quand il était plus jeune. Maintenant, il voyait plus leur relation comme un frère et une soeur, avec une complicité particulièrement. Sylvia était une des rares qui supportait ses remarques étranges et il pouvait compter sur elle. malgré ce qu'elle avait vécu à ses côtés et ce dont elle avait été témoin à son sujet, elle n'avait jamais fui.
Il retira sa chaussette et effectivement, son pied formait un angle un peu bizarre. Il laissa la baguette de Sylvia faire le reste*

- Si je vais savoir. De toute façon, si je ne sais pas, je vais te questionner sans cesse. Et si tu me le dis, quoique ce soit, je vais m'énerver. Alors mieux vaut que je ne te harcèle pas, ça sera ça de moins à faire !

*Syl et Alexis avaient une relation particulière, ils s'entendaient comme larron et foire, et Alexis avait été présent tout le temps pour elle, à chaque instant, elle avait une confiance aveugle envers lui et la plupart du temps c'était vers lui qu'elle se confiait. En attendant elle garda le silence et observait son pied plutôt meurtri. Elle murmura a peine une formule, qu'il lui avait d'ailleurs apprise et son pied se remit en place. Elle leva les yeux vers lui, des yeux ou on pouvait lire de la peine, du désespoir et un abattement qu'on lui connaissait peu*

Hier en venant au château avec ma fille nous avons croisé Antonin....

*Et elle disait que ce n'était rien ? C'était typique de cette femme ! Elle essayait de faire croire que tout allait bien, mais ses yeux disaient le contraire. Sa bouche, elle, ne disait jamais rien. Sauf quand on poussait un peu. Et Alexis avait poussé. La réponse physique d'alexis ne se fit pas attendre. Ses yeux s'allumèrent d'un feu de colère. Cependant, il ne bougea aucune partie de ce corps. Il remit sa chaussette tranquillement et la remercia d'un petit signe de tête.
Merlin qu'il n'aimait pas cet Antonin. Au départ, il lui paraissait sympathique, bien que particulier, mais au fur et à mesure de la relation qui se dégradait, Alexis prenait cet homme en grippe. Pour éviter toute parole malencontreuse, il échappa à peine...*

- Oh. Et ?

*Sa réaction était prévisible, après tout, c'est lui qui l'avait récupérée à la petite cuillère quand il était parti comme ça d'un coup sans un regard vers elle. Alexis avait dut s'armer de patience pour revoir un sourire sur le visage de Syl et bon sang, ça avait mit une eternité plus de deux, avant qu'elle puisse sortir la tête de l'eau. Elle baissa son regard comme si elle allait pouvoir oublier, ne plus se rappeler en voyant la colère d'Alexis combien elle avait souffert*

Et bien... Meghan a compris qui il était, et tu connais Antonin, quand il ne veut pas faire d'effort... Je n'ai pas entendu ce qu'il à dit à notre fille mais en tout cas, ça l'a ébranlée, je ne sais pas quoi lui dire...

*Il soupira.*

- C'est vraiment par hasard que vous vous êtes rencontrés, ou c'était fait sciemment de la part d'antonin ?

*Ce prénom lui brûlait la langue, véritablement. Alexis avait des instincts de meurtre dès qu'on prononçait le prénom maudit. Cet homme qui, sans raison valable pour lui, avait quitté femme et fille. Pour les protéger de Voldemort ? La belle blague, Antonin comme Alexis étaient largement capables de les protéger, alors quoi ? Plus d'amour peut être ? Comment pouvait-on arrêter d'aimer Sylvia ?*

*elle secoua la tête, non si elle avait bien une certitude, une seule d'ailleurs, c'est qu'Antonin aurait préféré se couper un bras plutôt que de les croiser*

Non crois moi il n'a jamais voulu ça bien au contraire, il m'a écrit par la suite, il aurait préféré que j'évite cette rencontre, mais c'était le hasard et je ne pouvais pas retenir Meghan, tu sais comment elle est... De plus cela fait quelque temps qu'elle me parle de son père et son frère, je crois qu'elle a besoin d'eux pour se construire..

*elle prit un journal froissé sous sa tenue de quidditch*

et ce n'est pas tout, voilà que mon fils fait la une des journaux!

*Il fronçait les sourcils à chaque phrase qui le contrariait (de sorte qu'on aurait dit à la fin Emmanuel Chain) et s'empara du journal d'une main ferme. Pauvre Meghan et pauvre Sylvia. Décidémment, ces deux femmes n'allaient pas de sitôt arrêter de souffrir. Mais que faire, sachant de l'autre côté n'avait aucune volonté de faire cesser la souffrance ? L'ignorance était souvent ce qu'on avançait de mieux comme solution, sauf qu'il était difficile d'ignorer un fils qui fait la une des journeaux. Il serra tellement fort le papier que le journal finit par tomber par terre, réduit en miette*

- et Ethan, qu'en pense-t-il ?

*elle lui tend le journal du jour, celui ou on parlait de la conférence et du fait qu'Ethan reniait sa mère*

comme tu peux le voir c'est on ne peut plus explicite.... Ce n'est pas étonnant, son grand-père a dut le formater à de telles pensées

*elle soupire*

je ne sais pas quoi faire pour aider Meghan, je ne sais pas comment tu as fait pour me faire passer ce mal-être mais là j'avoue je suis perdue, c'est la première fois que je suis confrontée à cela et je ne pensais pas que ça arriverait un jour, en tout cas pas maintenant!

*elle hocha la tête, oui elle savait que c'était un très dur moment à passer, en fin compte, elle même n'avait jamais réussi a dépasser ce cap, elle avait survécu pour sa fille et grâce à ses amis*

je sais... mais je ne suis pas sûre qu'on puisse se relever d'une telle experience....

*elle se doute que tout cela ramenait son ami bien en arrière, mais lui avait retrouvé la femme de sa vie, Syl pour le coup, elle n'avait jamais réussi a se remettre avec quelqu'un, elle n'y arrivait pas. Elle haussa les épaules, elle avait soigneusement éviter de savoir quoi que ce soit une fois qu'elle avait appris qu'Antonin avait survécu à cette guerre, c'est tout ce qui comptait pour elle*

je n'en sais rien, je n'ai pas enqueté, il a dut être acquitté, tu connais la famille Dolohov, ils ont les bras longs...

Tu le sais, Sylvia. Si tu as besoin que quoique ce soit, je peux....faire en sorte. Mais ça te ferait plus de mal alors je ne le ferais pas. Je te conseillerais bien de l'oublier, mais...A part un sort d'oubliette, ce n'est pas possible. Alors...
Sylvia...tu es une femme particulièrement séduisante, et si Antonin ne t'avait ps mis le grapin dessus, je...

*il se tut. Quelle bêtise de dire ça à un moment pareil*

- de toute façon je suis insupportable et Ally souffre avec moi ce n'est pas une bonne idée. Pour le moment, pense à ta fille pour avancer. Et moi je serais toujours là. Même si je suis pénible.

*elle secoue la tête par la négative, plusieurs fois Alexis lui avait proposer de "l'aider" et vu ses manières, elle savait que ça n'allait pas être en bien pour Antonin, alors non, elle avait toujours refusé, jamais elle n'aurait pu lui vouloir du mal, enfin si, elle en a mainte fois envie, mais c'était sa douleur qui parlait*

Non, tu sais bien que je ne règle pas mes problèmes comme ça!

*elle sourit légèrement mais aussi tristement quand elle entend la suite, oui bien sur, elle aurait dut, elle aurait pu refaire sa vie, mais non elle n'en avait pas eu la force*

Ecoute, tu peux essayer de voir si ça va pour Meghan?

- Oui, ne t'inquiète pas. J'irais lui parler. J'essaierais de faire en sorte de la soulager même si je sais que ça ne l'apaisera pas. Elle souffre autant que toi car vous êtes pareilles, si émotives et attachées aux autres. vous prenez tellement soin d'autrui que vous vous oubliez...

*il pousse un soupir avant de continuer*

- Et si je lui mettais une baffe ?

*non, pas une bonne idée non plus*

- des punaises sur sa chaise.

*il se met à rire*

- Des serpents dans les chaussettes ?

*elle hoche doucement et longuement la tête perdue dans ses pensées. Elle allait devoir parler à sa fille, essayer de trouver les mots... les mots pour la consoler pour qu'elle oublie et avance avec cette douleur et ce manque. Mais elle devait prendre ses précautions et il fallait que Meghan soit bien entourée, comme elle l'avait été elle, sinon, sa fille ne s'en remettrait jamais*

Je te fais confiance pour ça, mais ne l'embête pas trop, elle viendra te voir je pense!

*Elle se redresse et secoue la tête*

Non je sais que tu en rêves depuis une eternité, mais je n'ai pas envie de vous voir vous battre....

*il aurait espéré lui arracher un sourire mais ses blagues de collégien ne provoquaient rien chez Sylvia. Quand cette dernière ne riait pas, c'était plutôt mauvais signe. Elle avait sûrement envie de parler mais il ne souhaitait pas la blesser inutilement par des questions douloureuses. Il massa un peu son pied et la remercia.*

- Ca m'a fait beaucoup de bien. J'y pense...Pour meghan, j'ai cru comprendre qu'elle avait une autre personne qu'elle connaissait et dont elle était proche ?